Inhumation ou crémation : que choisir ? Quelles démarches ?

Mise à jour le 30 mai 2024 - Temps de lecture : 4 min

Enterrement, incinération… quel mode de sépulture choisir ?

cercueil blanc

Il n'est jamais facile de penser à la mort, mais pour épargner davantage de peine à vos proches, mieux vaut décider dès à présent le mode de sépulture que vous souhaitez. Si l'un de vos proches est malheureusement décédé sans laisser de dernières volontés, vous vous interrogez aussi probablement quant au rite funéraire à choisir.

Les deux modes les plus répandus sont l'inhumation et la crémation. Dans cet article, nous avons rassemblé des informations à leur sujet pour vous aider à y voir plus clair et à faire votre choix.
 

L’inhumation

Ce mode de sépulture, couramment appelé enterrement, consiste à placer le cercueil du défunt sous terre. Celui-ci est alors inhumé en pleine terre ou dans un caveau, à savoir une fosse bétonnée pouvant accueillir plusieurs dépouilles.

Après les différentes formalités administratives, le défunt est emmené au funérarium par l’entreprise de pompes funèbres et le personnel procède à sa toilette mortuaire. Ensuite vient le moment de la mise en bière, qui consiste à placer le corps dans son cercueil. Le funérarium dispose également d’une salle de cérémonie permettant à l’entourage de faire ses derniers adieux à un proche décédé. Enfin, la dépouille est amenée jusqu’au cimetière pour y être enterrée.

L’inhumation permet à la famille et à l’entourage du disparu de venir se recueillir physiquement auprès de la sépulture. Cela favorise le deuil et permet également aux proches de reposer auprès de leur bien-aimé après leur propre décès. En outre, certaines religions comme l’islam ou le judaïsme interdisent la crémation et prescrivent fortement l’inhumation. Cependant, la charge des frais et de l’organisation des obsèques incombe bien souvent aux membres de la famille du défunt. Les coûts d’une inhumation sont relativement élevés car ils incluent l’achat d’un monument funéraire, l’acquisition d’un caveau, le paiement de la concession, la location d’un corbillard et la cérémonie d’inhumation
 

La crémation

Ce rite funéraire consiste à incinérer le corps au crématorium dans les 6 jours suivant le décès. Il est donc brûlé et ses cendres sont recueillies avant d’être placées dans une urne. Le processus d’incinération dure environ 1h30 à 2 heures.

En plus de la salle de cérémonie, le crématorium dispose d’une salle de présentation visuelle permettant, au moyen d’une vidéo ou au travers d’une vitre, d’assister à l’introduction du cercueil dans le four crématoire.

Après la cérémonie, la famille reçoit l’urne. Selon ses préférences ou les dernières volontés du défunt, plusieurs options s'offrent à eux pour disposer des cendres du défunt :

  • Il est possible de placer l’urne dans le columbarium du cimetière
  • De disperser les cendres sur la pelouse cinéraire du cimetière
  • De les disperser dans la mer territoriale contiguë au territoire belge
  • De les transférer à l’étranger

Soit le défunt choisit de lui-même l’option qui lui convient le mieux et introduit la demande auprès de la commune, soit la famille décide de disposer des cendres d’une autre manière. Dans ce cas, un proche doit introduire une demande écrite auprès de la commune. Il s’agira soit du conjoint ou de la personne avec qui le défunt formait un ménage de fait, soit d’un parent ou d’un allié au premier degré.

Ce mode de sépulture est moins onéreux qu’une inhumation et est simple à mettre en place. Cependant, il est proscrit par de nombreuses croyances et consomme de plus grandes quantités d’énergie. De nos jours, il est possible de tendre vers des funérailles plus écologiques.
 

Qu’il s’agisse d’un funérarium ou d’un crématorium, notez que les deux types d’établissements doivent respecter certaines normes acoustiques afin de garantir un recueillement en toute quiétude, mais également hygiéniques par rapport à l’entretien du matériel (salles, supports de présentation des corps, instruments de toilette, etc.) et à la ventilation de leurs locaux.
 

Les démarches à suivre après un décès

Quel que soit le rite funéraire que vous choisirez, certaines démarches sont obligatoires à la suite de la disparition d’un proche.

Tout d’abord, celui-ci doit être constaté officiellement. S’il a lieu à domicile, il convient d’alerter le médecin de famille ou le médecin de garde qui signera une attestation. Si il survient à l’hôpital, l’attestation est signée directement sur place. Ce document indiquera également les circonstances de la mort : violente, naturelle ou suspecte. L’acte de décès, délivré par le fonctionnaire de service de l’État Civil, est essentiel pour établir l’identité du défunt et obtenir l’autorisation d’inhumer ou d’incinérer. Il sera d’abord établi dans la commune où le décès a eu lieu et sera ensuite transmis à la commune de résidence du défunt.

Dans le cas d’une mort suspecte ou violente, un permis d’inhumer délivré par le procureur du Roi est nécessaire en plus du certificat du médecin.

Ensuite vient la question du don d’organes : il est à noter que depuis le 13 juin 1986, la loi belge se base sur le principe de consentement implicite. A priori, tout individu domicilié en Belgique depuis au moins 6 mois donne ses organes, sauf s'il exprime son opposition préalablement. Il conviendra donc d’avertir aussitôt que possible l’hôpital.

Le décès doit être immédiatement déclaré au service État Civil de la commune dans laquelle le décès a lieu. Notez également que l’entreprise de pompes funèbres prend généralement en charge toutes ces démarches administratives.

Enfin, si vous souhaitez déposer les cendres dans un columbarium ou la dépouille dans un cimetière pour une durée spécifique, vous devrez solliciter une concession délivrée par l’administration de la commune dans laquelle l’inhumation a lieu. Il s’agit d’un droit à disposer d’un emplacement dans un cimetière, qui peut s’étendre entre 10 et 50 ans. Elle est accordée après le paiement auprès de la commune et il est possible de la renouveler.
 

En conclusion

Qu'importe le rite funéraire choisi, prenez le temps d'échanger un maximum avec votre entreprise de pompes funèbres ; c'est l'occasion de poser toutes les questions nécessaires, aussi bien sur les démarches administratives que sur le procédé. En prenant le temps de vous informer, vous éviterez les mauvaises surprises.

Informations supplémentaires

En plus de devoir faire un choix entre l'inhumation ou la crémation, le décès d'un proche implique de s'occuper de nombreuses démarches administratives assez rapidement. C'est pourquoi recevoir une aide extérieure quant à l'organisation des funérailles vous permettra de vivre votre deuil sans devoir vous inquiéter des formalités administratives. N'hésitez pas à faire appel à l'une des entreprises de pompes funèbres que nous avons sélectionnées.

Quel que soit le mode de sépulture choisi pour l'un de vos proches, n'hésitez pas à confier toutes vos demandes aux entreprises de pompes funèbres qualifiées à Mons. Elles se tiennent à votre disposition pour gérer l'organisation des obsèques selon vos volontés et celles du défunt, et vous seront d'une grande écoute dans cette difficile épreuve.

Vous songez à la planification successorale en vue de choisir les légataires de votre choix et d'éviter des conflits familiaux ? Quels que soient vos besoins, nous vous invitons à consulter l'article relatif à la succession après décès.

En plus de l'organisation de vos funérailles, ces professionnels en pompes funèbres sont à votre service pour prendre en charge les démarches administratives liées au décès de votre proche (déclaration du décès auprès de l'administration communale, prise de contact avec les différents organismes, etc.).

Même si vous décidez de tout confier à l'une de ces entreprises, il est toujours intéressant de connaître les différents services funéraires et fonctions liés aux pompes funèbres : soins de conservation du corps, mise en bière, marbrerie, et bien d'autres.